lundi 14 novembre 2011

Vie pas facile dans les pays en "stan"

Et trois mois plus tard...

Je vous avais prévenus qu'il y aurait une suite un jour. La voilà quelque trois mois plus tard, alors que je profite (sans mon vélo) de la vie stambouliote, dernière étape de mon voyage avant Venise, et un retour au bercail prévu pour la mi-décembre.

J'ai donc poursuivi la traversée de l'Asie centrale (Kirghistan, 5 jours au Kazakhstan, Ouzbékistan, Turkmenistan) en compagnie de Marie et Guillaume rencontrés précedemment à Kashgar (Chine). Nous avons dû passer pas mal de temps dans les capitales de Bichkek puis Tachkent, dans l'attente de nos visas, une question qui a mobilisé pas mal de notre énergie. Nous avons la chance de tous les obtenir, même s'il nous a fallu parfois attendre longtemps.
Rétrospectivement, je suis très contente de ne pas avoir traversé ces contrées seule. Non pas qu'il y ait un problème de sécurité, mais les problèmes logistiques (comme se nourrir, tout simplement) sont plus complexes, sans compter les conditions géographiques et météorologiques. A chaque pays, un degré de difficulté différent se présente, et j'ai apprécié de ne pas les affronter seule.

Kirghistan

Nous sommes donc remontés vers le lac Issyk Kul, fleuron touristique du Kirghistan dont s'enorgueillissent les Kirghizes.







Cavaliers émerites, j'ai tenté de suivre leur trace, en randonnant trois jours à cheval. En fait de chevaux, nos montures rappelaient (pour certaines d'entre elles) davantage des carnes. Le surnom de celle que je montais le premier jour s'est vite imposé : chachlik, autre gloire nationale. Spécialité culinaire incontournable à base de viande grillée et marinée que l'on retrouvera dans tous les pays d'Asie centrale ainsi qu'en Iran et en Turquie (kebabs). A déguster avec le pain que l'on trouve dans tous les bazars.





Le lac Issyk Kul c'est un peu la cote d'Azur, avec moins de monde dans sa partie sud. D'ailleurs, on s'y sent un peu en vacances. On y rejoint un couple d'Autrichiens qui voyage avec un camion équipé.








Quelques jours plus tard, nous partons pour une chevauchée fantastique dans les montagnes autour de Karakol (entourée des cimes du Tian Shan). En fait le pays est une alternance de lacs et de montagnes qui réserve de fabuleux paysages.





Je terminerai ma journée de cheval à pied, et je choisis, le deuxième jour, de randonner jusqu'à un lac d'altitude : je préfère faire confiance à mes jambes, qui me feront souffrir comme jamais le jour suivant. 1 000 mètres de dénivelé à pied, je ne suis plus habituée ! J'ai le regret de vous informer que je ne dispose pas de photo de moi à cheval ; un regret, car vous auriez pu juger de ma fière allure ! Peut-être un jour...







On reprend enfin nos vélos (je préfère) vers d'autres lacs et d'autres cols. Avec un autre compagnon pour un temps.
















On trouvera refuge à proximité d'une yourte, alors que le ciel se montre menaçant.

Et le lendemain matin










3 commentaires:

  1. Super, merci pour les photos,je n'y croyais plus mais je regardais quand même tous les jours sur ton Blog.
    A bientôt
    Sandrine

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  2. Magnifique!!
    Je regrette juste en effet l'absence de photo de toi en cavalière émérite!
    Les photos sont vraiment épatantes.
    Gros bisous de nous quatre
    A très vite...
    Christine

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  3. Coucou Delphine c'est Laura qui étais l'année dernière dans la classe a Madame Richard.
    Tu vas bien ?
    Tu as fait de très belle photos
    Gros bisous de toutes la famille
    Laura

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Invitation eau voyage

Depuis que l'idée a germé, un temps certain s'est écoulé. Eh oui, déjà deux ans que le projet de départ ne me quitte pas. Enfin presque. Certes, il a pris le temps de revêtir toutes les formes possibles et imaginables. Pourtant, quand il a émergé de mon esprit embrouillé, je me suis imaginé que c'était l'idée du siècle. Que personne auparavant n'avait pu concevoir quelque chose d'approchant. Modeste que je suis…
Dès que je me suis penché sur la question pour préciser l'étincelle de départ, je me suis rendu compte qu'à peu près tout avait déjà été envisagé et accompli, le plus souvent, superbement. Alors, retour au point zéro? Point du tout.
L'objectif n'est pas de concevoir l'exploit, mais de mettre en place un voyage sur le long cours qui remplissait plusieurs fonctions. Dans ce tohu-bohu d'envies multiples, l'idée prévalait d'en restituer du contenu. Voyageant seule, ma façon de partager est d'associer les autres.
L'envie n'est pas seulement de voyager. Même si le voyage m'attire irrésistiblement, je désire le vivre différemment, et donc le construire aussi autrement. C'est ce que je m'efforce de réaliser depuis… quelque temps.