Les écoles

La description des classes participantes arrivera ulterieurement.

La classe de Beaulieu-les-Loches




La classe d'Alfortville (94)





Je remercie sincerement les classes qui m'ont accueillie. Excusez l'absence d'accent, mais ils n'existent pas sur le clavier anglais. Je les chercherai plus tard. Quelques photos des classes qui m'ont invitee a parler du projet avant mon depart.
Ceux qui sont absents des photos peuvent faire une photo de groupe que je joibndrai plus tard au blog. Je n'ai pas toujours eu la bonne idee de faire une photo de groupe : l'ideal>
Pour l'ecole de Paris dans le 19e arrondissement, j'essaierai de recuperer une photo de la classe par mail.

 L'ecole de Caumont (02)




L'ecole de Laon (02)




Nous sommes en septembre, la rentrée est effective, les professeures (eh oui, seules des femmes ont répondu à l'appel) des écoles que j'ai eu l'occasion de contacter l'an passé savent maintenant quelles classes leur sont attribuées et peuvent prendre la décision de suivre mon aventure cyclopédique qui leur servira de support pour animer leurs séquences.
A moi, désormais, de faire mon compte rendu par quizaine pour apporter de la matière et du vécu et pour faire vivre ce blog dignement.

L'école de Caumont (dans l'Aisne en Picardie) a répondu à l'appel et m'accueillera mardi 21 septembre pour présenter mon projet aux classes de CM1-CM2. C'est cette même école qui m'a accueillie quelque 30 ans auparavant. A l'époque, le tableau informatique n'existait, bien sûr, pas. Grâce à celui-ci les connections Internet sont facilitées. Ce qui permettra aux classes de me suivre plus facilement. Les 32 élèves des classes m'ont accueillie fort gentiment. Un compte rendu sera présenté la semaine prochaine.

Une classe de l'école Saint-Exupery de Laon (02) participe aussi au projet; il s'agit de la classe de CM2 avec Christine Richard comme professeure des écoles (par ailleurs une amie d'enfance). La visite de la classe a eu lieu vendredi 24 septembre. Les élèves très motivés ont suivi avec attention la présentation et m'ont posé de nombreuses questions. Un résumé de la séquence avec quelques photos sera mise en ligne prochainement.

Deux autres classes ont exprimé leur envie de suivre l'aventure. L'une d'entre elle se trouve à Alfortville (94) en région parisienne. La professeure des écoles Alexia Baravian en charge d'une classe de CM2 me recevra prochainement.

Enfin, une institutrice de Beaulieu-les-Loches (rectificatif apporté grâce à la vigilance de Michel Magnez. Que je remercie doublement, car c'est également grâce à lui que mon projet a été présenté à Loches via les SEL). C'est ainsi que Eléonore Bouilleau qui travaille dans un IME auprès d'enfants handicapés s'est manifestée très tôt pour participer à l'aventure. En dépit des quelques difficultés pour rentrer en contact avec moi, elles s'est surtout montrée persévérante. Je l'en remercie.

• Un blog interactif


Pour rendre compte de mes rencontres et observations, témoigner de mes expériences et les restituer, je souhaite mettre en place un blog avant mon départ. L’objectif est de favoriser la communication avec les écoliers, qui pourront me suivre par cet intermédiaire, et de promouvoir l’interactivité. Faire en sorte que ce site serve d’interface aux échanges instaurés entre les enfants des différentes écoles, mais aussi entre les enfants et moi-même pendant la durée du voyage. Ils auront ainsi la possibilité de suivre mes pérégrinations, pourront rentrer en contact avec moi, me poser des questions et réagir.

Une partie du site sera consacrée à des thèmes relatifs à l’eau et aux fleuves et comportera des informations précises et pratiques concernant les pays traversés (fiche technique). Les élèves pourront se l’approprier pour rechercher des renseignements dans le cadre d’apprentissages.

Toute personne intéressée pourra, bien entendu, suivre mon itinéraire, via ce site où je tiendrai le plus souvent possible un carnet de bord narrant mes aventures cyclopédiques. Une newsletter mensuelle accompagnée de mes récits et photos sera envoyée à tous les partenaires (institutionnels ou individuels).

• Mise en place d’un dispositif pédagogique

Il s’agit de rencontrer les élèves d’une classe de cycle 2 ou 3 avant mon départ (deux rendez-vous) pour déterminer ensemble vers quels types d’activités ils souhaitent s’orienter plus tard. Ces actions et ateliers pédagogiques visent à faire prendre conscience de leur environnement au quotidien, de sa fragilité, pour progressivement ouvrir leur regard sur le monde, en passant par l’échelle locale, nationale puis européenne et enfin mondiale. Ils consistent à jeter des passerelles entre le monde réel, des témoignages et l’imaginaire pour nous rendre acteurs de notre environnement. Aider à prendre conscience que chaque acte, aussi minime soit-il, peut contribuer à préserver les ressources de la planète.

Différentes options existent : mettre en place un journal-école, organiser des rencontres avec des associations travaillant dans le domaine de l’eau. Etablir un questionnaire sur leur propre rapport à l’eau et les questions qu’ils aimeraient poser à des enfants vivant ailleurs. Organiser des “présentations” de dessins sur un thème relatif au fleuve (raconte-moi ton environnement), ce qui permettrait de dépasser les problèmes liés à la langue. En bref, mettre en place tout un dispositif pédagogique autour de l’eau (chasse “eau” trésor ou jeu de “l’oieau”…) afin d’enrichir leurs connaissances dans ce domaine, en lien avec les apprentissages disciplinaires que sont la géographie, l’histoire, les sciences de la vie et de la terre, ou encore la citoyenneté…

N’étant pas une spécialiste de l’eau, mon approche vise davantage à rendre compte de la vie des gens, pour mieux connaître le monde dans lequel nous vivons. Mon ambition sera d’être l’émissaire des écoliers : en parcourant le monde, je porterai un regard curieux sur la nature et les cultures qui m’entourent.

• à la rencontre de la diversité humaine

En septembre 2010, je quitterai la France juchée sur mon vélo, pendant un mois, en visitant les écoles intéressées par mon projet, avant de me “propulser” en Thaïlande, où je commencerai mon lent retour vers la France. Mon périple donnera lieu à d’autres rencontres avec les enfants des pays traversés. Les professeurs des écoles et leurs élèves seront mes alliés dans cette approche de terrain. Il s’agit autant de créer des liens entre écoliers français vivant sur des territoires divers que de susciter des échanges entre écoliers vivant dans des pays différents. Et par là même de confronter des modes de vie témoignant de la diversité des cultures dans le monde. Promouvoir ces échanges interculturels contribue à améliorer la connaissance les uns des autres et à créer des ponts entre les hommes, tous citoyens du monde.

• Présentation d’expositions, de diaporamas

A mon retour, une visite dans les écoles participantes aura lieu pour un compte-rendu détaillé et pour une présentation du travail réalisé ensemble.

En fonction des informations collectées, je retracerai mon voyage à travers des conférences, des expositions (semaine du développement durable, Journée de l’eau, festival). J’envisage de tirer parti des photographies et notes compilées (témoignages, entretiens…) lors du voyage pour réaliser des diaporamas, des projections et, peut-être, un reportage audiovisuel.

Invitation eau voyage

Depuis que l'idée a germé, un temps certain s'est écoulé. Eh oui, déjà deux ans que le projet de départ ne me quitte pas. Enfin presque. Certes, il a pris le temps de revêtir toutes les formes possibles et imaginables. Pourtant, quand il a émergé de mon esprit embrouillé, je me suis imaginé que c'était l'idée du siècle. Que personne auparavant n'avait pu concevoir quelque chose d'approchant. Modeste que je suis…
Dès que je me suis penché sur la question pour préciser l'étincelle de départ, je me suis rendu compte qu'à peu près tout avait déjà été envisagé et accompli, le plus souvent, superbement. Alors, retour au point zéro? Point du tout.
L'objectif n'est pas de concevoir l'exploit, mais de mettre en place un voyage sur le long cours qui remplissait plusieurs fonctions. Dans ce tohu-bohu d'envies multiples, l'idée prévalait d'en restituer du contenu. Voyageant seule, ma façon de partager est d'associer les autres.
L'envie n'est pas seulement de voyager. Même si le voyage m'attire irrésistiblement, je désire le vivre différemment, et donc le construire aussi autrement. C'est ce que je m'efforce de réaliser depuis… quelque temps.