Entre temps, depuis la dernière fois, j'ai quand même avancé un peu sur les routes du Cambodge. Mais pas beaucoup, je dois bien le reconnaître. Je suis sur mon petit nuage. Et les endroits me plaisent tellement que j'y reste longtemps. A partir des villes, je sillonne la campagne environnante. La coupure entre les villes et les campagnes est ténue. On passe très rapidement de l'une à l'autre.


Tu remarqueras, Céline, que ma tenue est identique dès que je suis à vélo. Mes efforts vestimentaires sont assez restreints depuis un certain temps.

De Phnom Penh, je suis partie pour Battambang, en m'arrêtant à Kampong Chnang que j'ai beaucoup aimée. Difficile de rendre compte de mon emploi du temps, car je redis et refais un peu les mêmes choses tous les jours.
Les enfants se montrent particulièrement chaleureux. C'est une des raisons pour lesquelles j'avance si doucement. Dès que je m'arrête, ils sont à proximité pour me dire bonjour.
Le système scolaire est loin d'être parfait: les enfants vont à l'école par demi-journée : soit le matin soit l'après-midi. C'est pourquoi, ils sont nombreux à être livrés à eux-mêmes. Un certain nombre d'entre eux n'y vont pas, car leurs parents les envoient travailler ou parce qu'ils n'ont pas asez d'argent. En effet, les professeurs se font payer par leurs élèves.

C'est souvent mon vélo qui attire l'attention. Le fait que je voyage seule surprend également. Au Cambodge, on me pose plus de questions sur mon parcours.

Ce jour-là, j'ai embarqué sur un bateau de façon improvisée. L'activité sur le quai est telle que l'heure d'attente passe vite.
Le temps de débarquer les cochons qui se trouvaient dans la cale, nous partions une heure plus tard pour ce village où je passais la journée.
J'étais loin d'être la seule. L'entraide est tout de suite la règle : on me nourrit, on essaie de communiquer avec moi, ce qui n'est pas chose aisée...
Après une traversée d'un quart d'heure : de l'autre côté...



Je suis restée quelques heures dans le village, car le retour n'avait lieu que cinq heures plus tard.
Ce qui m'a laissé le temps de me balader dans les parages.



La majorité des maisons ne possèdent pas d'eau courante. Les fontaines sont installées dans les rues du village.

L'heure du retour sonne. Je quitte avec regret cet endroit. Il y a moins de monde sur le bateau, mais l'ambiance est tout aussi sympa. Chacun, tour à tour, réclame d'être pris en photo. Juste pour le plaisir.



coucou,
RépondreSupprimerJ'ai l'impression que tu as rencontré beaucoup d'amis, petits et grands. Ils ont tous l'air joyeux mais je pense que le soleil y est pour beaucoup.
Merci pour tes rayons de soleil.
Sandrine