mercredi 9 février 2011

Sur mon nuage cambodgien

Tout va pour le mieux au Cambodge ; le pays continue à m'enthousiasmer. Non pas que tout y soit idyllique, notamment pour les Cambodgiens, loin de là. Mais je m'y plais bien.






Entre temps, depuis la dernière fois, j'ai quand même avancé un peu sur les routes du Cambodge. Mais pas beaucoup, je dois bien le reconnaître. Je suis sur mon petit nuage. Et les endroits me plaisent tellement que j'y reste longtemps. A partir des villes, je sillonne la campagne environnante. La coupure entre les villes et les campagnes est ténue. On passe très rapidement de l'une à l'autre.








Tu remarqueras, Céline, que ma tenue est identique dès que je suis à vélo. Mes efforts vestimentaires sont assez restreints depuis un certain temps.



De Phnom Penh, je suis partie pour Battambang, en m'arrêtant à Kampong Chnang que j'ai beaucoup aimée. Difficile de rendre compte de mon emploi du temps, car je redis et refais un peu les mêmes choses tous les jours.

Les enfants se montrent particulièrement chaleureux. C'est une des raisons pour lesquelles j'avance si doucement. Dès que je m'arrête, ils sont à proximité pour me dire bonjour.
Le système scolaire est loin d'être parfait: les enfants vont à l'école par demi-journée : soit le matin soit l'après-midi. C'est pourquoi, ils sont nombreux à être livrés à eux-mêmes. Un certain nombre d'entre eux n'y vont pas, car leurs parents les envoient travailler ou parce qu'ils n'ont pas asez d'argent. En effet, les professeurs se font payer par leurs élèves.



C'est souvent mon vélo qui attire l'attention. Le fait que je voyage seule surprend également. Au Cambodge, on me pose plus de questions sur mon parcours.






Ce jour-là, j'ai embarqué sur un bateau de façon improvisée. L'activité sur le quai est telle que l'heure d'attente passe vite.
Le temps de débarquer les cochons qui se trouvaient dans la cale, nous partions une heure plus tard pour ce village où je passais la journée.





J'étais loin d'être la seule. L'entraide est tout de suite la règle : on me nourrit, on essaie de communiquer avec moi, ce qui n'est pas chose aisée...









Après une traversée d'un quart d'heure : de l'autre côté...














Je suis restée quelques heures dans le village, car le retour n'avait lieu que cinq heures plus tard.
Ce qui m'a laissé le temps de me balader dans les parages.











La majorité des maisons ne possèdent pas d'eau courante. Les fontaines sont installées dans les rues du village.



L'heure du retour sonne. Je quitte avec regret cet endroit. Il y a moins de monde sur le bateau, mais l'ambiance est tout aussi sympa. Chacun, tour à tour, réclame d'être pris en photo. Juste pour le plaisir.











1 commentaire:

  1. coucou,
    J'ai l'impression que tu as rencontré beaucoup d'amis, petits et grands. Ils ont tous l'air joyeux mais je pense que le soleil y est pour beaucoup.
    Merci pour tes rayons de soleil.
    Sandrine

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Invitation eau voyage

Depuis que l'idée a germé, un temps certain s'est écoulé. Eh oui, déjà deux ans que le projet de départ ne me quitte pas. Enfin presque. Certes, il a pris le temps de revêtir toutes les formes possibles et imaginables. Pourtant, quand il a émergé de mon esprit embrouillé, je me suis imaginé que c'était l'idée du siècle. Que personne auparavant n'avait pu concevoir quelque chose d'approchant. Modeste que je suis…
Dès que je me suis penché sur la question pour préciser l'étincelle de départ, je me suis rendu compte qu'à peu près tout avait déjà été envisagé et accompli, le plus souvent, superbement. Alors, retour au point zéro? Point du tout.
L'objectif n'est pas de concevoir l'exploit, mais de mettre en place un voyage sur le long cours qui remplissait plusieurs fonctions. Dans ce tohu-bohu d'envies multiples, l'idée prévalait d'en restituer du contenu. Voyageant seule, ma façon de partager est d'associer les autres.
L'envie n'est pas seulement de voyager. Même si le voyage m'attire irrésistiblement, je désire le vivre différemment, et donc le construire aussi autrement. C'est ce que je m'efforce de réaliser depuis… quelque temps.