vendredi 10 décembre 2010

Good morning Vietnam






Je poursuis sur ma lancée comme je dispose d'Internet, je complète la présentation du Vietnam.

La différence d'ambiance entre le Laos et le Vietnam n'est pas sensible que par le type de revêtement de la route. Les comportements, les habitudes, les façons de faire sont très différents de ce qui se fait au Laos.
Ainsi, l'exubérance des Vietnamiens tranche avec la nonchalance des Laotiens. Un proverbe dit que : « Les Vietnamiens font pousser le riz, que les Cambodgiens le regardent pousser quand les Laotiens l'écoutent pousser » : Autant que mon statut de touriste me permette d'en juger, je ne suis pas loin de croire qu'il possède une certaine réalité.

En tout cas, les Vietnamiens sont des travailleurs forcenés : matin, midi, soir, week-end et jours fériés... Je n'ai pas encore vu quand ils s'arrêtaient.
Cette hyperactivité se traduit sur les routes. Non pas qu'il y ait tellement plus de voitures, mais les deux-roues sont partout présents, et le plus souvent chargés, voire très, très chargés. Mon chargement est ridicule en comparaison de ce que j'ai pu voir.








Les vélos (peu nombreux au Laos, inexistants en Thaïlande) sont partout. Les scooters plus encore. Ce qui donne lieu à des encombrements.







Sur les marchés débordant d'actvité, c'est un tohu bohu indescriptible. Les Vietnamiens ne descendent pas de leur scooter pour faire leurs achats. Mais c'est passionnant, j'adore.






Le traditionnel chapeau conique est encore souvent porté.







Le port du casque est globalement respecté, avec des variantes locales selon l'ethnie à laquelle on appartient. On peut aussi vaquer à ses occupations sans l'enlever. Pourtant, il est quelquefois peu compatible avec les coiffes locales.









Dans les montagnes où je suis (à environ 500 kilomètres au nord-ouest de Hanoi), les minorités ethniques sont fortement représentées. Elles se caractérisent par une tenue particulière, notamment des coiffures ou chapeaux (foulards) spécifiques.











Les femmes notamment se rendent quotidiennement sur les marchés pour y vendre leurs produits. Comme au Laos, elles sont présentes dans tous les domaines d'activités. Il semblerait qu'elles décident de beaucoup de choses. Il n'y a qu'un endroit où je ne les ai pas vues : c'est au volant d'une voiture.




Elles restent toujours élégantes malgré des tenues peu compatibles avec leur activité. Un peu comme moi...



Les buffles sont ici conduits par une femme.







Travail du coton avec bêbê dans le dos




Le scooter est le véhicule familial par excellence. Le moyen de locomotion le plus utilisé.





Un matin, avant de m'envoler vers de nouvelles cimes.






Réunion au sommet



Takaya suscite beaucoup l'attention.








Paysage de rizières en terrasses. Très rapidement, elles disparaîtront de ma vue.






Il y a aussi de grands moments de solitude, où l'on n'y voit plus rien.







Mais ils ne durent jamais longtemps, le moral revient vite. Depuis deux jours, je suis dans la même ville. Je passe mes journées dans un café wi-fi, où ces jeunes gens m'ont bien accueillie.



En outre,les commentaires que je reçois des élèves de Beaulieu-les-Loches et d'Alfortville me font toujours plaisir, et me boostent pour poursuivre mon chemin. Merci à Alexia, qui brave tous les défis informatiques pour maintenir un contact assidu et à Eleonore pour le travail qu'elle organise avec sa classe.

Sans oublier tous les autres qui me postent régulièrement des messages ou des mails. J'ai toujours hâte après un moment passé sans connexion à prendre connaissance de vos réactions.

A Charline et Lucie, la culture principale que j'ai retrouvé dans les trois pays traversés (Thaïlande, Laos, Vietnam) : le riz. Il a été récolté récemment; Le plus souvent, les rizières sont en train d'être labourées (à la main ou, le plus souvent, par des buffles). Ces petites bêtes que Gaëtan apprécie. Je t'enteverrai d'autres photos.

Marion : Je parle anglais avec les touristes, mais peu de Vietnamiens le parlent. Peut-être y en aura plus dans les villes. En ce moment je suis dans des endroits isolés (les montagnes).
Le décalage avec la France est de 6 heures (en plus).

5 commentaires:

  1. C'est vrai que le Vietnam donne l'impression que c'est un pays de femmes.
    Nous avons le souvenir de l'extraordinaire marché hmong de Bac Ha (non loin de Sapa) qui se tient le dimanche matin. Belles et étonnantes photos et texte plein d'humour. Grosses bises.
    Monique et Alain

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour Delphine, (ou tout membre de sa famille avec qui je pourrai prendre contact)

    Je suis intervenant en informatique dans les écoles primaires d'Alfortville. Je connais votre blog par l'intermédiaire d'Alexia.

    J'aimerai faire partager votre blog à plusieurs classes d'écoles primaires en un minimum de clics et sur un espace sécurisé pour les écoles des classes primaires sur Alfortville mais aussi sur toute la France et les DOM-TOM.

    Bien sûr, cela concernera également les autres classes (Caumont, Beaulieu-les-Loches etc.) qui consultent déjà votre blog.

    Le principe que je vous expliquerai (si vous le voulez bien entendu) consistera à copier- coller le contenu de vos articles de blog (une fois que celui-ci sera publié dans votre blog public naturellement).

    Voilà merci de mon contacter (vous ou n'importe quel membre de votre famille) à l'adresse suivante : evalinternet@yahoo.fr

    A bientôt !
    Omar

    RépondreSupprimer
  3. Coucou Delphine c 'est les cm2a nous espérons que tu passes de bonnes journées et bon courage pour la suite SALUT

    RépondreSupprimer
  4. bonjour Delphine ,
    comment sa va , nous sa va bien.
    Dans quelle ville est-tu?
    Au revoir

    ANTOINE

    RépondreSupprimer
  5. Bonjour Delphine
    Comment ça va? Nous on va bien, c'est bientôt les vacances de Noel. Tes photos sont magiques, merci! Nous te souhaitons une bonne année et une bonne santé.
    Mélissa, Aurélie, Olivia, Magali et Jérémy (IME de Beaulieu)

    RépondreSupprimer

Invitation eau voyage

Depuis que l'idée a germé, un temps certain s'est écoulé. Eh oui, déjà deux ans que le projet de départ ne me quitte pas. Enfin presque. Certes, il a pris le temps de revêtir toutes les formes possibles et imaginables. Pourtant, quand il a émergé de mon esprit embrouillé, je me suis imaginé que c'était l'idée du siècle. Que personne auparavant n'avait pu concevoir quelque chose d'approchant. Modeste que je suis…
Dès que je me suis penché sur la question pour préciser l'étincelle de départ, je me suis rendu compte qu'à peu près tout avait déjà été envisagé et accompli, le plus souvent, superbement. Alors, retour au point zéro? Point du tout.
L'objectif n'est pas de concevoir l'exploit, mais de mettre en place un voyage sur le long cours qui remplissait plusieurs fonctions. Dans ce tohu-bohu d'envies multiples, l'idée prévalait d'en restituer du contenu. Voyageant seule, ma façon de partager est d'associer les autres.
L'envie n'est pas seulement de voyager. Même si le voyage m'attire irrésistiblement, je désire le vivre différemment, et donc le construire aussi autrement. C'est ce que je m'efforce de réaliser depuis… quelque temps.