dimanche 20 mars 2011

Mais où sont passés les éléphants du Laos ?






Non, non, je n'essaie pas de faire diversion ("noyer le poisson" serait l'expression la plus appropriée vu l'environnement dans lequel j'évolue) en parlant des éléphants alors que je n'ai pas donné de nouvelles depuis un certain temps. En fait, depuis que j'ai franchi la frontière laotienne, le 5 mars dernier. Eh oui, déjà ! Mais les connections internet sont difficles à obtenir ici.

Le pays du million d'éléphants s'est bien transformé. Je n'en ai pas encore pisté un seul. Enfin, presque. Les quelques exemplaires que j'ai pu photographier sont là pour les touristes. Au moins ne sont-ils pas mal traités. Tout au plus, doivent-ils se contraindre à une baignade quotidienne, pour le plus grand bonheur des touristes.

J'avais promis à Gaëtan de lui photographier un éléphant dès que j'en voyais un.



Il faut avoir un certain sens de l'équilibre. Mais il y a de la surface.



Un "happy birthday", à Florence (avec particule). Je sais c'était la Journée de la femme, mais je n'ai pas trouvé de modèle approprié, bien que les femmes laotiennes soient plus du genre matrones (elles tiennent souvent les cordons de la bourse). J'ai voulu trouver des enfants allant à l'école, mais là aussi je m'y suis mal prise. Donc voilà ce que je te propose. J'aurais pu faire mieux. En tout cas, plein de bonnes choses pour toi. Et un grand merci pour ton écoute à distance.



Alors, le Laos, épisode 2 ?

Après le Cambodge qui m'a vraiment beaucoup plu, je suis plus modérée pour le Laos. Ce jugement n'engage que moi. Mes premières impressions mitigées du nord du Laos sont plutôt confirmées. Le pays s'ouvre au tourisme et découvre cette activité comme un eldorado. Notamment, le Sud et ses "4 000 îles". Il s'en dégage une ambiance saturée de "backpapers" (alignements de guest-house, où l'on recherche les locaux) sur certaines d'entre elles et des prix qui flambent pour des prestations parfois décevantes, surtout en comparaison d'autres pays d'Asie du sud-est, pourtant plus aguerris au tourisme.


Le Laos n'ayant quasiment pas d'industrie de transformation, tous les produits sont importés de Thaïlande, de Chine, du Vietnam. D'où la cherté de la vie.

Ceci ne m'a pas empêchée de prendre racine sur l'une d'entre elles (Dong Khong), dans une très jolie demeure laotienne. Et de visiter les îles environnantes et ses cascades. Mais aussi ses rizières et la vie de la campagne.










Les enfants, comme partout en Asie du sud-est, adorent être pris en photos.



L'île possède un nombre de pagodes important au regard de sa taille. Le tour de Dong Khong fait une cinquantaine de kilomètres.





Une photo dédicacée à Céline, (qui participe activement à mon équilibre psychologique depuis plusieurs mois, et je l'en remercie. La photo en témoigne insuffisamment, je me rattrapperai ultérieurement) que j'ai prise le jour même de son anniversaire. N'y vois aucune allusion personnelle. Désolée, je n'ai pas pu la mettre en ligne le jour dit. Et j'aurais aimé trouver un spécimen original d'araignée, mais je n'en avais pas sous la main.




Il n'y a pas que moi pour admirer les couchers de soleil.






Le Mékong fait partie de mon environnement quotidien




Il n'est jamais bien loin de mon chemin. parfois, je dois embarquer mon vélo sur une barque pour pouvoir le traverser. Ici, rien n'est impossible.





















Ce ne sont pas les chutes du Niagara, mais elles sont pas mal. Je ma'ttendais à un filet d'eau. J'ai donc été agréablement surprise.



Le potentiel hydroélectrique du Laos est considérable. Il en exporte d'ailleurs une grande partie en Thaïlande et en Chine.

La seule baignade de mon séjour. Osé, non!



Alors que certaines plages sont réservées aux buffles. Je n'ai pas voulu faire intrusion au milieu d'entr eux.



Quelques sites méritent le détour. Même si après les temples d'Angkor, celui-ci (Wat Phu) fait pâle figure, l'endroit est malgré tout tranquille et mérite qu'on s'y attarde.









Champassak est par ailleurs une bourgade paisible qui a conservé quelques maisons coloniales que j'aurais aimé visiter. Ma guest-house était loin d'être aussi avenante.





Un Bouddha aux grandes oreilles et à l'oeil malicieux, "dissimulé" dans un arbre. La révélation lui est venue sous un banian...
La variété d'expressions de Bouddha ne cesse de me surprendre. Il en a presque autant que moi... Sans vouloir critiquer et encore moins blasphémer, il a parfois l'air un peu niais. Moi aussi d'ailleurs. Je ne comprends décidément pas grand chose à la religion. Mais, moi, mes oreilles sont normales, seul mon nez est ici montré du doigt. Et je ne rate pas une occasion, vous remarquerez de me faire prendre en photo : je soigne mon ego, comme qui dirait.










Tout le monde se protège du soleil au Laos. Mais difficile de pédaler en tenant un parapluie !








Une épicerie ambulante. Je fréquente beaucoup moins les marchés qu'au Vietnam. Ils sont surtout moins riches et variés que dans d'autres pays d'Asie. Ils disposent aussi de moins de marchandises. C'est plutôt le règne de la petite affaire.





Pourtant, j'ai pénétré récemment dans un centre commercial (à Paksé : ville que je n'ai pas aimée, mais où j'ai passé la soirée avec des cyclos français qui voyagent en vélos couchés et qui ont une longue expérience du voyage à vélo. Moment fort agréable. J'ai longuement regardé les personnes monter et descendre les escalators. En même temps, c'était quand même pas la foule. J'en ai surtout profité pour manger une glace. Et je n'ai pas pris de Magnum... trop cher.



La chaleur aidant, une seule chose est salutaire : l'eau. Et la douche, à la fin de mes étapes, est ce qui m'est le plus précieux. Même froide, ou surtout froide.

rse)

Et pour clore le chapitre.







Un mot de remerciement à Simon qui m'encourage gentiment à poursuivre mon périple et à continuer à prendre des photos, y compris de couchers de soleil.




Et quelques saucisses sêchées du pays pour son papa. Délicieuses !



Et aussi à la classe St-Exupéry de Laon.
Je continue à pister les éléphants, et ne manquerai pas de vous tenir au courant...

3 commentaires:

  1. Trois bonnes nouvelles:
    -tu as alimenté ton blog
    -nous pouvons à nouveau le consulter après quelques fantaisies de sa part (ou de notre ordinateur.
    -il y a donc des éléphants au Laos?
    C'est vrai que les 4000 îles sont des lieux à touristes avec l'ancien pont de chemin de fer à péage pour les dits touristes. Mais c'est beau quand même. Et l'intérieur des îles, loin des touristes, c'est le Laos profond.
    A Pakse, il y a le plus grand centre commercial du Laos, comme chez nous; mais il y a surtout le Mékong, plus authentique.
    Quelle sera ta prochaine étape? Vientiane? Ville qui cherche à se présenter comme moderne mais qui conserve ses traditions. Beaucoup de touristes dans certains quartiers. Mais ville intéressante.
    Nous sommes impatients de connaître tes projets; pas faciles à définir compte tenu de la folie du monde qui bouge et de la nature qui se fâche et nous fait prendre conscience de notre...
    Grosses bises, bons périples et à bientôt.
    Monique et Alain

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  2. Bonsoir Delphine,

    Ravi de te lire...belles photos...
    Prends soin de toi.

    Bises

    Philippe Severine et les kids

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  3. Ai perdu le commentaire que je venais d'écrire, mais m'y remets, en espérant aller au bout cette fois. Continues ton périple en Asie du Sud Est, ces pays sont très intéressants, comme peuvent l'être les pays d'Amérique du Sud peut-être, je ne connais que le Mexique! Et tu fais des photos toujours plus belles les unes que les autres, sans compter les couchers de soleil!! GROSSES BISES de la famille

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Invitation eau voyage

Depuis que l'idée a germé, un temps certain s'est écoulé. Eh oui, déjà deux ans que le projet de départ ne me quitte pas. Enfin presque. Certes, il a pris le temps de revêtir toutes les formes possibles et imaginables. Pourtant, quand il a émergé de mon esprit embrouillé, je me suis imaginé que c'était l'idée du siècle. Que personne auparavant n'avait pu concevoir quelque chose d'approchant. Modeste que je suis…
Dès que je me suis penché sur la question pour préciser l'étincelle de départ, je me suis rendu compte qu'à peu près tout avait déjà été envisagé et accompli, le plus souvent, superbement. Alors, retour au point zéro? Point du tout.
L'objectif n'est pas de concevoir l'exploit, mais de mettre en place un voyage sur le long cours qui remplissait plusieurs fonctions. Dans ce tohu-bohu d'envies multiples, l'idée prévalait d'en restituer du contenu. Voyageant seule, ma façon de partager est d'associer les autres.
L'envie n'est pas seulement de voyager. Même si le voyage m'attire irrésistiblement, je désire le vivre différemment, et donc le construire aussi autrement. C'est ce que je m'efforce de réaliser depuis… quelque temps.