jeudi 21 octobre 2010

Réponse aux supporters de Beaulieu-les-Loches

Coucou à vous tous
J'espère que vous allez bien. C'est avec grand plaisir que j'ai découvert vos messages il y a quelques jours. c'est très sympa en arivant d'une étape à vélo, souvent un peu difficile, d'aller sur son blog pour découvrir de nouveaux messages. Super. Cela donne du courage pour repartir.
Je vais d'abord répondre aux questions, puis cet après-midi j'enrichirai le texte de nouvelles photos et d'un texte.

A Angélique, Apoline, Lucie, Gaetan, Noemie



Bonjour à tous.
En ce qui concerne le petit éléphant (réponse à Noémie), moi aussi je l'aime beaucoup ce petit Ganesh (c'est son nom). En fait c'est un dieu que l'on trouve surtout en Inde (il appartient à la religion hindouiste alors qu'en Thaïlande, la religion principale est le bouddhisme). Il est tout de même présent en Thaïlande (la preuve), et il symbolise la sagesse, l'intelligence et la raison. je lui trouve un air sympathique et malicieux. Il est souvent représenté accompagné d'un rat.



Je suis en effet toujours en Thaïlande. Je dois avoir quitté la pays à la fin du mois (mon visa expire début novembre). J'irai ensuite au Laos. Mais je continuerai à vous envoyer des photos. J'aimerais pouvoir en envoyer davantage, mais je suis limitée par le blog. Je vais essayer de trouver une solution, car j'en prends vraiment beaucoup, et je ne peux en envoyer que quelques unes).
Pour les éléphants, un petit aperçu rapide. J'ai laissé mon vélo pour quelques jours de randonnée dans la forêt tropicale (les montagnes proches de Chiang Mai. Il y a de nombreux parcs nationaux dans la région). Je suis allée pour à peine une heure sur le dos d'un éléphant, mais les photos que j'ai montrent les autres personnes avec qui j'ai fait cette rando. J'en aurai sans doute un peu plus tard avec moi. C'était une expérience touristique amusante. Le bébé éléphant qui nous suivait (il suivait plutôt sa mère) était un vrai goinfre. Il mangeait tout ce qui passait près de lui.




A Lucie et Gaétan


Les personnes que je rencontre sont vraiment charmantes. Nous sommes très vite limités par la langue. Je ne connais que quelques phrases de thaï. J'arrive à me faire compendre pour le basique (boire, dormir, manger). L'accent est en plus difficile, donc me faire comprendre n'est pas simple. Mais les Thaïlandais ont le sourire en permanence, et tu sens la sincérité. Quand ils voient que je voyage seule et à vélo, ils sont carrément enthousiastes, et me disent souvent un mot qu'ils connaissent en anglais "strong woman" avec le pouce levé qui veut dire que je "suis forte". Leur réaction est toujours très positive. Et sur la route, je ne compte pas les gestes d'encouragement, les klaxons, les signes de la main. C'est vraiment génial.





A Marion et Charline, depuis l'épisode des insectes, je n'ai plus eu à manger de choses inhabituelles pour nous. Je mange très bien, car le vélo ouvre vraiment l'appétit, et j'aime beaucoup la nourriture thaïlandaise, qui est parmi les meilleures d'Asie. Les plats sont très épicés, avec beaucoup de gingembre et de curry (jaune, vert, rouge). Je mange pas mal de crevettes et de fruits de mer. Les Thailandais mangent également beaucoup de poissons (ce qui est complètement normal, vu que les cours d'eau sont très nombreux).
Au petit-déjeuner, j'ai plusieurs possibilités : quand je suis dans une guest-house (hôtels peu chers), ils proposent des petits déjeûners adaptés aux touristes, avec toasts, oeufs, café, pancake aux fruits ou nature (sorte de crêpe que j'adore), assiette de fruits (pas mal, non plus; les fruits sont délicieux et même si ce n'est pas la période estivale, je me fais des cures d'ananas, de mangues, petites bananes...). Donc, là, pas trop de changements.
Quand je suis dans des endroits plus isolés, je ne trouve que des petits-déjeûners thais. Au départ, c'était plus difficile, car même si j'apprécie de manger salé le matin, j'avais quand même du mal à manger du poisson, des soupes de mouilles ou du riz frit dès mon réveil. Mais je me suis habituée. Si j'ai le choix, je vais plutôt vers le pancake.
Ce que je bois à longueur de journée, ce sont des jus de fruits (surtout d'ananas, en ce qui me concerne) et des milk-shake (banane/coconut, c'est mon favori).
Comme vous pouvez le constater, je n'ai pas de problème de nourriture. Et jusqu'à présent je mange plutôt trop que pas assez.

D'ailleurs je vais faire une pause déjeûner. Salut à vous et à bientôt.

1 commentaire:

  1. Intéressant. L'éléphant change du vélo d'autant que la petite reine est remplacée par le dieu Ganesh. C'est quand même autre chose!
    Nous sommes contents que ton périple se déroule à merveille malgré la mousson qui n'en finit pas de se terminer et grâce aux contacts qui parsèment ta route.
    Nous serons donc au Laos à compter du 3 novembre (si les grèves actuelles nous permettent de respecter notre programme) et je crois bien que nous filerons vers le nord.
    Continue bien et nous te faisons de grosses bises.

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Invitation eau voyage

Depuis que l'idée a germé, un temps certain s'est écoulé. Eh oui, déjà deux ans que le projet de départ ne me quitte pas. Enfin presque. Certes, il a pris le temps de revêtir toutes les formes possibles et imaginables. Pourtant, quand il a émergé de mon esprit embrouillé, je me suis imaginé que c'était l'idée du siècle. Que personne auparavant n'avait pu concevoir quelque chose d'approchant. Modeste que je suis…
Dès que je me suis penché sur la question pour préciser l'étincelle de départ, je me suis rendu compte qu'à peu près tout avait déjà été envisagé et accompli, le plus souvent, superbement. Alors, retour au point zéro? Point du tout.
L'objectif n'est pas de concevoir l'exploit, mais de mettre en place un voyage sur le long cours qui remplissait plusieurs fonctions. Dans ce tohu-bohu d'envies multiples, l'idée prévalait d'en restituer du contenu. Voyageant seule, ma façon de partager est d'associer les autres.
L'envie n'est pas seulement de voyager. Même si le voyage m'attire irrésistiblement, je désire le vivre différemment, et donc le construire aussi autrement. C'est ce que je m'efforce de réaliser depuis… quelque temps.