vendredi 8 octobre 2010

Premiers coups de pedales




Ayuttayah, au programme
Le texte ci-dessous est ecrit dans le web cafe. Les photos ne passent pas, c'est pourquoi vous aurez un texte sans photos. Decidement, l'imprevu est de de tous les voyages. Le principal c'est que le velo roule, non. Salut a tous. Et a bientot avec des photos et texte accentue.


Ce matin j'ai quitté la banlieue de Bangkok (après une nuit agitée). Au final, tout s'est superbement passé. Réveil à 7 heures (sans rire) et départ à 8h, sous l'air hagard de ma famille d'accueil (qui devait penser : elle va élire domicile ici. Je plaisante, ils ont été vraiment adorables pour moi, et m'ont aidée à trouver la route idoine (je cause bien parfois).

Malgré quelque appréhension, je peux dire maintenant que je suis dans un superbe lieu ((lit de 2 mètres sur 2) que ma première étape a été un suucès (pour moi, j'entends).
Au programme du jour, 88 kilomètres au compteur en 5H30 (je vous dispense des minutes). Pas d'erreur d'itinéraire (la boussole me sert énormément + de bonnes indications de départ) ; ce que je redoutais. Des routes qui ne sont pas franchement agréables, mais qui ont le mérite d'être sûres pour les vélos. Le trajet n'était pas bucolique, j'ai le temps de trouver les routes secondaires. En gros, j'ai emprunté la bande d'arrêt d'urgence de nos voies rapides et autoroutes, sauf que les véhicules roulent moins vite que chez nous. Les camions représentent les véhicules principaux de ces axes routiers, sans être menaçants pour ma petite personne.



La météo du jour (je vous rassure, mon flot se tarira au fur et à mesure des étapes engrangées. Pour l'instant je me sens prolixe, car c'est encore nouveau pour moi) : soleil et coups de soleil au programme. Je ne maîtrise pas tout, et ma crème solaire se trouvait au fin fond de je ne sais quelle sacoche. Mon bronzage « cycliste » se pousuit donc de plus belle : vous aurez droit bientôt à une photo.

Tout au long du trajet, je n'ai pas manqué d'encouragements : klaxon, bonjour... Certaines photos en témoignent.

Ce ne sont pourtant pas mes quelques mots de thaïlandais qui me sont utiles. Chanceuse aujourd'hui, des trombes d'eau se sont littéralement déchaînées à mon arrivée à Ayutthaya, j'ai juste eu le temps de trouver refuge pendant plus de 30 minutes sous un auvent. Je sais désormais ce qu'est une pluie de mousson, et je peux vous dire qu'il est préférable de ne pas chercher son chemin sur une autoroute à ce moment-là !

Pour me réconforter (bien que tout se soit passé à merveille), j'ai choisi de me poser confortablement. Ces photos en rendent compte : les fleurs de lotus m'accompagnaient alors que je dégustais ma première bière (le réconfort du cycliste) en Thaïlande. Le décor me convient parfaitement, même si la douche était trop chaude.

Ce soir une visite gourmande du marché de nuit m'a complètement rassasiée. Il me reste à goûter une spécialité locale que je n'ai pas trouvée ce soir. Pour revenir du marché, je me suis un peu perdue (sans l'être vraiment). J'ai demandé le chemin de ma guest-house à quelqu'un qui m'a finalement raccompagnée en scooter, tout simplement ; elle est pas belle la vie.

Des photos spéciales pour Patrick, dont c'est l'anniversaire aujourd'hui. Happy birthday !



Et une autre, pour Cécile, dont c'est l'anniversaire en octobre (je crois...). Je t'en trouverai d'autres plus belles, mais tu m'avais l'air intéressée par les lieux d'aisance. Je ne l'ai pas testé, celui-ci.



Quelques mots d'Ayutthaya que je visiterai demain. Ancienne capitale de Thaïlande, la ville a la particularité d'être à la confluence de 3 rivières dont Chao Phraya, qui traverse Bangkok. Centre historique important, la ville (qui comporte de multiples sites) a été inscrite au patrimoine de l'Unesco en 1991. La ville témoigne de l'unification de la nation thaie au XIIIe siècle. Elle est restée prospère (grand centre économique) pendant 400 ans jusqu'à sa chute en 1767 (attaquée par les Birmans).

4 commentaires:

  1. Quelle chance tu as de pouvoir passer du temps dans cette ville au passé si riche ... essaie d'aller voir le Bouddha couché tôt le matin, avant l'arrivée des groupes, il y a une lumière fabuleuse.

    Au fait, tu t'en souviens peut-être, à ton retour de vacances en Septembre, et devant tes nombreuses remarques à leurs sujets, j'avais demandé à voir tes mollets, je n'ai toujours rien vu. Mais bon, si je comprends bien ta prose, on va avoir droit à bien plus : Le bronzage cycliste ... j'ai hâte de voir.

    Bonne continuation !

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  2. un gros bisous du 11 st Luc. Cela fait assez bien le bout du monde ... ton récit ... quoique la bande d'arrêt d'urgence coupe court aux fantasmes.
    Je t'envoie un petit rayon de soleil de ce samedi fin d'aprem Parisien

    Aude

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  3. Contente de constater qu'on peut encore découvrie l'usage de la boussole à l'heure du GPS !
    Merci de nous faire partager ton voyage au rythme de ton Takaya.
    Au moment où tu t'envolais vers ton aventure, on manifestait pour la retraite (République/Nation, on n'a pas eu besoin de boussole) et même si il faisait très beau, la crème solaire n'était pas indispensable.

    à bientôt
    Kikine

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  4. Salut à vous, en fait je me glisse dans les commentateurs. La meilleure façon d'avoir de bonnes critiques; Un grand merci aux élèves de Loches et pour leur message d'encouragement. Quelques photos d'éléphants, de temples et de nombreux Buddha. Pour les moustiques, ils ne font que me piquer mais je n'ai pas le temps de les prendre en photos.
    Delphine à vélo

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Invitation eau voyage

Depuis que l'idée a germé, un temps certain s'est écoulé. Eh oui, déjà deux ans que le projet de départ ne me quitte pas. Enfin presque. Certes, il a pris le temps de revêtir toutes les formes possibles et imaginables. Pourtant, quand il a émergé de mon esprit embrouillé, je me suis imaginé que c'était l'idée du siècle. Que personne auparavant n'avait pu concevoir quelque chose d'approchant. Modeste que je suis…
Dès que je me suis penché sur la question pour préciser l'étincelle de départ, je me suis rendu compte qu'à peu près tout avait déjà été envisagé et accompli, le plus souvent, superbement. Alors, retour au point zéro? Point du tout.
L'objectif n'est pas de concevoir l'exploit, mais de mettre en place un voyage sur le long cours qui remplissait plusieurs fonctions. Dans ce tohu-bohu d'envies multiples, l'idée prévalait d'en restituer du contenu. Voyageant seule, ma façon de partager est d'associer les autres.
L'envie n'est pas seulement de voyager. Même si le voyage m'attire irrésistiblement, je désire le vivre différemment, et donc le construire aussi autrement. C'est ce que je m'efforce de réaliser depuis… quelque temps.