Sensibiliser à la question de l'eau à travers un voyage à vélo : Asie du sud-est-France (via l'Asie centrale - le Moyen Orient - le Maghreb). Durée 18 mois : septembre 2010 - mars 2012
jeudi 21 octobre 2010
Bonjour aux élèves d'E. Dolet qui me suivent attentivement
A Louis, Pierre et Amine, j'ignore encore combien de kilomètres je ferai (je suis partie sur la base de 20 000, je crois). Pour l'instant mon compteur affiche 550 kilomètres. Je n'ai pas dépassé 100 km/jour (la plus longue étape était de 99,3 km, et j'étais contente d'être arrivée. Le point positif c'est que je n'ai pour l'instant aucune douleur. J'ai testé il n'y a pas longtemps le massage thaïlandais, dont je peux vous certifier qu'il est très énergique. Mais ça m'a fait du bien. J'ai pensé un instant que le lendemain je n'arriverai pas à bouger, ce qui n'a pas été le cas. Au contraire, il m'a dynamisée.
Voici un autre plat plus orthodoxe. Pour l'instant, Clémentine, Vivian et Melissa, je n'ai pas fait de bateau. Je me contente de manger les produits de la mer, ou du fleuve. Dont voici un exemplaire. Pour les Thaïlandais, je rencontre des personnes vraiment charmantes, mais ce que je connais de leur langue ne me permet pas d'aller bien loin dans les conversations. Et très peu de Thaïlandais parlent français. L'anglais est beaucoup plus pratiqué. D'ailleurs, je parle de plus en plus en anglais. Quelquefois, ce sont des phrases en anglais qui me viennent en écrivant. En revanche, je rencontre beaucoup de voyageurs très sympas avec qui je passe quelques soirées. J'ai fait la connaissance d'une Française installée en Espagne. On se suit. Elle arrive souvent dans les étapes avant moi, car avec mon vélo je suis quand même limitée. J'ai franchi tout de même la barre des 550 kilomètres.
A Pierre, Louis, Amine, Astrid, Berda et Naim qui s'intéressent aux insectes. Je n'ai plus trop eu d'occasion d'en déguster. Le lendemain, on m'a gentiment proposé des petits vers blancs que j'ai pu refuser sans problème.
Que d'eau, que d'eau (ce dont on ne se rend pas compte sur les photos).
Voici l'endroit où j'ai atterri pour une nuit. Une très bonne soirée passée en compagnie d'une dizaine de touristes de toutes nationalités dans un décor de rêve, sans électricité et avec très peu d'eau. Sur le long terme, je ne dirai peut-être pas la même chose.
On avait du mal à sortir des toilettes tant c'était boueux.
Pour répondre à Blandine, Clarisse et Celia, en ce qui concerne mon état de fatigue, je termine le plus souvent mes étapes à vélo très fatiguée, surtout à cause de la chaleur. Mais je sais aussi prendre soin de moi, car je m'arrête longtemps dans les villes pour visiter, ou faire du vélo sans mes sacoches (là, je me sens très légère). Je retrouve aussi certaines personnes que j'ai rencontrées précédemment et avec qui j'ai pu sympathiser. J'ai écourté une étape (qui aurait dû faire une centaine de kilomètres) en mettant mon vélo sur une voiture!! (eh oui, j'ai fait ça). Le problème tenait à la chaleur, et aux gaz d'échappement des camions qui roulaient à peine plus vite que moi. Je ne me sentais pas de faire 40 kms supplémentaires à ce rythme. Et je ne le regrette pas. Ce fut très rapide en voiture. Je donnerai plus de détails sur le blog.
Comme vous pouvez vous en rendre compte Jacques, Calvin et Ronan, je vais bien. Je profite pleinement de mon voyage et je diversifie mes activités.
En dépit des conditions météo, j'ai apprécié ce trek.
Là, les nuages arrivaient. On ne se doutait pas encore que ça durerait aussi longtemps. Et quand ça s'arrêtait, les averses reprenaient de plus belle. Au moins, je saurai ce que signifie des pluies diluviennes dans la forêt tropicale.
C'était une expérience. Je n'ai jamais été aussi trempée ni boueuse de ma vie.
Malgré tout, ça va bien. Et je préfère avoir fait cette expérience accompagnée que seule au milieu de nulle part.
Pour répondre à Stefan, Siham et Claire, non, je n'ai pas froid. Il fait environ 30° C, mais il pleut encore très souvent. Je suis chanceuse, car jusqu'alors je n'ai quasiment pas eu d'averse quand j'étais sur le vélo. En revanche, j'ai souvent été bien inspiré d'écourter des étapes trop longues, et de voir des averses monstrueuses déverser des tonnes d'eau. Les pluies de mousson sont le plus souvent violentes mais courtes. Il est préférable de ne pas être en dessous à ce moment là. On trouve facilement abri quelque part. Les Thaïlandais vivent beaucoup dehors.
Je reviens d'une randonnée de deux jours (initialement, ce devait être plus long) où nous avons eu dela pluie pendant deux jours sans arrêt. Mon guide disait que c'était encore différent des pluies de mousson. Les averses se rapprochaient davantage de pluies de typhon (notamment dans leur durée). Il y a d'ailleurs eu beaucoup d'inondations. Très vite l'eau déborde dans les rues, et il y a 20 à 30 cm dans les rues. Mais tout le monde prend ce phénomène avec beaucoup de philosophie et sans surprise.
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Invitation eau voyage
Depuis que l'idée a germé, un temps certain s'est écoulé. Eh oui, déjà deux ans que le projet de départ ne me quitte pas. Enfin presque. Certes, il a pris le temps de revêtir toutes les formes possibles et imaginables. Pourtant, quand il a émergé de mon esprit embrouillé, je me suis imaginé que c'était l'idée du siècle. Que personne auparavant n'avait pu concevoir quelque chose d'approchant. Modeste que je suis…
Dès que je me suis penché sur la question pour préciser l'étincelle de départ, je me suis rendu compte qu'à peu près tout avait déjà été envisagé et accompli, le plus souvent, superbement. Alors, retour au point zéro? Point du tout.
L'objectif n'est pas de concevoir l'exploit, mais de mettre en place un voyage sur le long cours qui remplissait plusieurs fonctions. Dans ce tohu-bohu d'envies multiples, l'idée prévalait d'en restituer du contenu. Voyageant seule, ma façon de partager est d'associer les autres.
L'objectif n'est pas de concevoir l'exploit, mais de mettre en place un voyage sur le long cours qui remplissait plusieurs fonctions. Dans ce tohu-bohu d'envies multiples, l'idée prévalait d'en restituer du contenu. Voyageant seule, ma façon de partager est d'associer les autres.
L'envie n'est pas seulement de voyager. Même si le voyage m'attire irrésistiblement, je désire le vivre différemment, et donc le construire aussi autrement. C'est ce que je m'efforce de réaliser depuis… quelque temps.
Coucou Delphine
RépondreSupprimerc'est Astrid, Nino et Naim
on voulait te remercier pour ta carte postale et malgré ta petite triche nous te suivons toujours!!!
ET en plus tu es sur la une de notre journal de classe.
Bonnes vacances même si les tiennes ont déjà commencé (nous c'est ce soir! )
Gros bisousssssssssss
l'école E.Dolet
Coucou Delphine,
RépondreSupprimernous avons bien reçu ta carte. Tu es à la une de notre journal. Est-ce que la Française que tu as trouvée là-bas est aussi à vélo?
Clémentine,Jacques,Stefan
Bonjour Delphine,
RépondreSupprimerMerci pour ta carte postale.
On t'a mis à la une de notre journal.
Ici en France c'est déjà les vacances de la Toussaint.
au revoir Delphine.
Antoine-Calvin-Swann
Bonjour Delphine
RépondreSupprimerNous te donnons des nouvelles un peu tard mais nous suivons depuis le début tous ces kilomètres que tu as parcourus. Nous sommes épatés par ce que tu as déjà traversé et nous avons affiché plusieurs articles dans la classe.
Les autres classes nous questionnent et nous avons décidé de les informer en écrivant nous aussi des petits articles sur ton voyage.
Demain, ce sont les vacances! Nous avons décidé de te préparer un tas de questions pour la rentrée.
Nous espérons que tu es en pleine forme et à très bientôt.
Tous les élèves du CM2 de l'école Saint-Exupéry !!!